L’amour, le vrai amour, l’Amour avec un grand A
! En 2017, c’est quoi ? Selon Wikipédia, " l'amour désigne un sentiment d'affection et d'attachement envers un être vivant ou une chose qui
pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, spirituelle
ou même imaginaire avec l'objet de cet amour et à adopter un comportement particulier ". Moi, j’ai bien aimé entendre Mme. Céline
Lavoie, présidente de l’agence de rencontre Roméo et Juliette, me parler des
cinq étapes de l’amour. À ce qu’il paraît, les connaître permettrait d’agir en
conséquence et s’en suivrait un meilleur résultat pour une relation durable. En
résumé, selon Mme. Lavoie, ces cinq étapes se traduisent en cinq hormones qui
ont des réactions chimiques et qui sont toutes très importantes dans
l’évolution d’une relation : les phéromones (thermomètre, détecteur
de « courant », premier intérêt entre deux personnes), la PEA
(compatibilité sexuelle, euphorie), la dopamine (l’amour passion, peut durer
jusqu’à 6 ans), l’ocytocine (hormone du toucher, faire perdurer la relation)
et les endorphines (hormone de la stabilité). Jamais je n’aurais pensé
qu’une relation soit à ce point complexe sur le plan neurologique. Vous pouvez écouter mon entrevue avec la dame en question en cliquant ICI.
Force est de constater que l’amour
en 2017 est bien différent de celui vécu auparavant. Je pense à ces personnes âgées qui se sont mariées et qui ont passé leur vie avec le même
partenaire. Nos grands-parents et, dans
certains cas, nos parents, puisque les miens fêteront leurs 40 ans de mariage
en 2018. C’est un bail, ça, vous ne trouvez pas !? Malheureusement, la génération d’aujourd’hui
n’aime plus comme les gens s’aimaient avant. Il y a la religion, qui est
beaucoup moins présente et, par le fait même, moins influente. Il y a aussi
l’arrivée des téléphones intelligents qui semblent avoir révolutionné les
relations amoureuses. L’ère numérique amène des possibilités incalculables de
potentiels candidats mais, plus que jamais, les statistiques s’entendent pour
dire que le nombre de célibataires est en constante évolution au Québec. La
popularité des réseaux sociaux et des sites de rencontre serait-elle responsable de
notre génération superficielle et basée sur le paraître ? Chose certaine,
il y a certainement un parallèle entre le « magasinage » d’un
partenaire et le pourcentage d’échec des relations de couple. Qu’est devenu le
concept basé sur les valeurs plutôt que sur l’apparence ?
Rectification : je ne mets certainement pas toute la population dans le
même panier et je n’ai aucune gêne à m’inclure dans mes propos. Je suis la
première à affirmer ne pas croire en la relation exclusive pendant toute la vie.
En fait, oui, je crois que l’amour entre deux personnes est possible mais qu’une
diversité sexuelle est nécessaire, à long terme, pour préserver le couple. J’ai
bien de la difficulté avec la monogamie [sexuelle], prônant plutôt le
« couple ouvert » ou l'échangisme, je ne sais pas encore. Et la possibilité d'inclure une troisième personne dans la chambre à coucher ? Certes, dans
ma tête, ces idéaux font du sens, bien que je sois encore ambivalente sur certains points. Tout de même, il faut se l’avouer,
être en couple n’empêche pas les tentations. Parfois, au fil du temps, lorsqu'une personne a soif de nouveauté, ces tentations peuvent mener à l’infidélité, ce
qui est déplorable et inacceptable. D’ailleurs, confiance et fidélité sont des
valeurs qui sont primordiales et je suis d’avis que le concept d’union libre est
discutable entre les deux partenaires et, surtout, doit se faire d’un commun
accord, dans le respect et l’honnêteté.
Puis je suis tombée sur un témoignage d’une personne pour
qui le « couple ouvert » a sauvé sa relation avec celui qui deviendra
son mari : « Je ne suis plus frustré. Je ne
rencontre pas dix personnes par mois, peut-être une ou deux. Je l’aime plus que
jamais, c’est la personne avec laquelle je veux faire ma vie. Je vis ces
plaisirs parallèles comme de bons moments avec des gens intéressants et sexy,
mais avec qui je ne me verrais pas vivre une seule journée. Lui, c’est mon roc,
ma terre, mon mari bientôt. Je m’en suis rendu compte grâce à nos escapades
solitaires. On baise encore ensemble, c’est même plus fort, encore plus
« plein d’amour » quand ça arrive. Les autres, ce sont des
divertissements, comme on fait du sport ou comme on boirait un verre avec un
pote. Mon sexe n’est pas mon cœur ni mon cerveau. »
Que pensez-vous de cette formule qui déroge du conventionnel ? C’est la définition typique du « couple ouvert ».
Pour ma part, j’adhère davantage à ce passage : « […] aller voir ailleurs. Pas
forcément seul, j’aurais aimé l’emmener avec moi […] ».
Et il y a ce documentaire " L'amour au temps du numérique " qui m'a beaucoup inspirée.
Maintenant, je suis curieuse de connaître vos avis et vos propos sur le sujet !
Maintenant, je suis curieuse de connaître vos avis et vos propos sur le sujet !