26 février 2017

Grande et inspirante - Mary Kay Ash

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Mary Kay Ash, cette femme qui s'est dévouée pour les femmes ! En conclusion du mois de l'entrepreneuriat féminin, dans " Les chroniques vertes ", j'ai eu le privilège de recevoir une amie, elle-même inspirée par cette grande dame. Elle m'a présenté, entre autres, la fondation caritative Mary Kay Ash. Cette œuvre est dédiée aux femmes de ce monde.

Mary Kay Ash est née au Texas le 12 mai 1918. Décédée le 22 novembre 2001, elle fut dirigeante d'entreprise américaine et fondatrice de la société de cosmétiques portant son nom. Grande entrepreneure, elle fut nommée la plus grande femme d'affaires de l'histoire des États-Unis. Son nom fut inscrit dans la liste des 100 femmes les plus influentes du siècle. C'est en 1963 qu'elle en est venue à fonder sa propre compagnie, suite à une carrière dans la vente directe et à l'écriture d'un livre. Elle fut littéralement l'ambassadrice des femmes dans le monde des affaires et avait comme désir de les aider et d'enrichir leur vie. ¹ 

C'est en 2001 que fut créer la fondation caritative Mary Kay Ash (FCMKA), pour soutenir à la fois les femmes vivant avec le cancer et celles victimes de violence. C'est par l'entremise du programme Belle et bien dans sa peau, en offrant des subventions à des centres d'accueil pour femmes et des programmes sociaux communautaires que le concept est actif. Grâce à la vente d'articles, à des évènements de bienfaisance et à des dons, des fonds sont recueillis et remis pour la cause. La beauté de la chose c'est que la mission de la fondation ne repose pas seulement sur l'aspect monétaire. Cet organisme de charité est le seul voué au cancer qui s'engage à habiliter les femmes à << surmonter les effets secondaires du cancer et de son traitement sur leur apparence. >>

Si j'en ai fait le sujet de ma chronique, c'est pour vous sensibiliser, chers lecteurs, à l'importance de contribuer à de telles causes. Il est possible de faire un don ICI, en cliquant sur le bouton "Faites un don maintenant". Vous serez automatiquement dirigés vers le site Canadahelps.    

Par le fait même, je vous invite, en cliquant ICI, à écouter mon entrevue avec Caroline Bolduc, cette femme et amie, qui est passée du statut d'employé à celui de travailleur autonome, avec Mary Kay.

Dans le cadre de l'émission Code F 3.0 sur les ondes de CJMD 96.9

18 février 2017

En hommage à CHASAM et sa co-fondatrice


Parfois, dans la vie, nous faisons des rencontres inattendues. De belles coïncidences pour lesquelles je remercie le destin, puisque je le tiens responsable de ces moments où je constate que j’ai vécu, dans le passé, des situations qui m’ont permis d’être là où je suis aujourd’hui. Et j’y crois encore plus lorsque je réalise que, sans une situation précise, mon présent serait différent. C’est le bon moment pour remercier la vie, croyez-moi !   

Cette chronique, je la dédie à cette rencontre inattendue. Une femme impressionnante, par son courage et sa détermination. Une personne qui a su utiliser son expérience de vie passée pour embellir celle à venir. Andrée-Ann Blais est co-fondatrice de l’organisme CHASAM et représentante des utilisateurs. Cet organisme de bienfaisance forme des chiens d’assistance en santé mentale. C’est en 2010 qu’elle et son meilleur ami ont constaté l’absence d’un tel service au Québec. Ayant elle-même besoin d’un chien pour l’assister au quotidien suite à un stress post-traumatique, ils prennent l’initiative, ensemble, de remédier à la situation. Avec l’aide d’un organisme américain, ils bâtissent leur programme de formation des chiens d’assistance et l’expérimentent sur Boréale, premier chien à en tester la pertinence et à être reconnu comme chien d’assistance CHASAM. Vient ensuite le choix du nom de l’organisme, la création du logo et la formation d’une équipe qui croit au projet des fondateurs. Le 19 décembre 2014, c’est officiel, CHASAM est enregistré comme organisme à but non lucratif puis, en août 2015, comme organisme de bienfaisance.


J’ai rencontré Andrée-Ann et son chien Boréale dans un café de la Capitale-Nationale et je suis restée sans voix en l’écoutant me raconter son parcours. Elle est la preuve vivante que la vie est remplie de possibilités et que rien n’est impossible, même dans les moments les plus difficiles. Cette femme a retroussé ses manches et est allée de l’avant dans un projet qui lui tient à cœur et pour lequel elle consacre beaucoup de temps. Appuyant moi-même la cause de la santé mentale, je me devais de lui rendre hommage. Tout simplement, je suis d’avis qu’une grande maturité et beaucoup de volonté sont nécessaires pour « prendre » une situation, dans son cas lourde de conséquences, et l’utiliser pour avancer, pour grandir, pour bâtir du positif, pour soi et pour les autres. Cette femme, je l'admire. Son projet, j'y crois. Son organisme, je le supporte.

Pour écouter mon entrevue avec Andrée-Ann Blais, cliquez ICI !
Dans le cadre de l'émission Code F 3.0 sur les ondes de CJMD 96.9

11 février 2017

Quand l'estime manque à l'appel

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Un jour, on m’a remis un morceau de casse-tête et on m’a dit qu’il était unique et qu’aucun autre ne pouvait le remplacer. On m’a dit qu’il était indispensable et important pour former un tout et que s’il se brisait, il serait différent. Tout comme l’être humain, qui est unique par ses caractéristiques. Nous sommes constitués de plusieurs morceaux de casse-tête et l’individu que nous sommes est, en soi, une pièce d’un casse-tête encore plus grand. Ainsi, chacun de nous est d’une importance capitale sur cette terre. Encore faut-il y croire !

Selon Christophe André et François Lelord, tous les deux psychiatres et auteurs du livre " L’Estime de soi ": « l’estime de soi repose sur trois composantes : l’amour de soi, la vision de soi, la confiance en soi ». En d’autres mots, s’aimer malgré tout, porter un regard juste sur soi et avoir confiance en nos actes. Selon moi, nourrir équitablement ces trois composantes permet l’équilibre personnel et mène à la conviction d’être important. Si j’apprécie ma compagnie, les autres l’apprécieront également. D’ailleurs, j’ai appris qu’il fallait être son propre meilleur ami, dans la vie. La façon d’y parvenir serait d’apprendre à se fier à son jugement personnel et à se réconforter soi-même dans les moments plus difficiles. J’y crois, dans l’optique où la confiance vient avec la confiance. Avoir confiance en ses capacités, c’est ouvrir la porte à ceux et celles qui souhaitent nous accompagner. Sans oublier que la personne avec laquelle nous traverserons le chemin de la vie n'est nulle autre que soi-même.

Le moment VERT de ma chronique consiste à vous suggérer des pistes pour améliorer l’estime, que l’on m’a déjà suggérées auparavant. Pour se faire, je m’inspire d’un groupe auquel j’ai pris part dernièrement, à la Maison l’Éclaircie. L’objectif de cette cohorte étant d’améliorer l’estime de soi, je suis fière de m’en inspirer. N’étant pas une professionnelle, je m’inspire aussi de mes propres convictions, évidemment. Neuf clés forment l’estime de soi. D’abord faut-il se connaître en s’observant et en cernant nos forces, nos faiblesses, nos besoins, nos désirs. Avoir la capacité de s’analyser est, à mon avis, une belle qualité dans le but de grandir, d’évoluer et de s’accepter. S’accepter en respectant ses limites, en étant indulgent envers soi-même et en acceptant les compliments d’autrui. Si l’acceptation est une belle valeur à posséder, que dire de l’honnêteté qui est, par le fait même, une clé de l’estime de soi. Être honnête envers soi-même en respectant ses limites, en reconnaissant ses bons coups et en acceptant ses erreurs dans l’optique de s’améliorer. Ainsi, il est possible de se donner des moyens pour agir, réalistement, en étant positif et en s’inspirant des autres sans se comparer. Et quand le goût nous prend de se comparer à autrui, pourquoi ne pas faire taire la critique intérieure en y ciblant les sources, en validant nos perceptions et en développement des pensées automatiques saines. La vie n’étant pas parfaite, nous devons par moment faire face à l’échec et l’accepter. Accepter l’échec en le relativisant et en tirant un bilan de celui-ci de façon positive, puisque chaque faux pas a pour but ultime de nous apprendre et de nous montrer un nouveau chemin à explorer. Je m’entête à le dire et j’y crois : rien n’arrive pour rien ! Apprenons à s’affirmer, en prenant du recul, en se questionnant et en verbalisant ses opinions. Chaque être humain a le pouvoir de dire non et d’avoir ses propres convictions. L’important, selon moi, dans l’affirmation, c’est de le faire sainement, c’est-à-dire en parlant au « Je » et en trouvant un équilibre émotionnel permettant l’échange. S’affirmer c’est aussi être empathique, envers l’autre, en l’écoutant et en le comprenant, mais aussi envers soi-même, faisant un lien avec le concept d’être son meilleur ami (expliqué ici-haut). Finalement, la dernière clé, s’appuyer sur le soutien social en brisant l’isolement et en acceptant d’obtenir de l’aide. À mes yeux, ces neuf clés sont interreliées l’une et l’autre et, au final, favorisent une bonne estime de soi.

Dans le cadre de cette chronique, j’ai la chance de recevoir la propriétaire du S.Studio Pole Fitness, Stéphanie Blouin, qui est non seulement professionnelle en pole fitness mais aussi professeure de striptease, depuis maintenant 12 ans. Elle a travaillé pendant neuf ans auprès de Marie-France Riopel, des studios Z28, à Montréal, pour ensuite ouvrir son propre studio, ici, sur la rive-sud de Québec. Stéphanie affirme que le « pole dance » et l'art de l'effeuillage se marient très bien ensemble et procurent à la fois une bonne forme physique et une satisfaction mentale. Lors de l'entrevue, elle différencie les deux disciplines et explique en quoi elles sont bénéfiques autant sur le plan physique que psychologique. Son partenaire d'affaires, Frédéric Poulin-Simard, dessinateur et concepteur, se joint à nous pour présenter leurs nouveaux produits sur le marché. D'ailleurs, vous pouvez visiter leurs pages Facebook pour en savoir davantage : S.Studio Pole Fitness Lévis et Fitbar.

Pour écouter l'entrevue, cliquez ICI !
Dans le cadre de l'émission Code F 3.0 sur les ondes de CJMD 96.9

4 février 2017

Ces femmes entrepreneures

Il faut se le dire, depuis plus d’une soixantaine d’années, l’implication des femmes sur le marché du travail a considérablement changé. Bien qu’il fut un temps où elles entretenaient la maisonnée tout en prenant soin de leur douzaine d’enfants, maintenant, les femmes sont de plus en plus actives et passionnées. Je me suis intéressée à cette évolution et je vous la présente brièvement sous forme de statistiques. D’abord, au début des années 1950, 25% des femmes âgées de 25 à 54 ans possédaient un emploi ou s’en cherchaient un. Puis, grâce, principalement, à l’évolution des normes sociales, à l’apparition de nouvelles technologies réduisant le temps accordé aux tâches ménagères, à la réduction de la taille des familles et à la croissance du nombre d’emplois offert, les femmes ont pu s’insérer plus facilement sur le marché. C’est ainsi qu’en 1990 75% d’entre elles travaillaient. Finalement, en 2014, le taux d’activité des femmes atteignait 82%. ¹  

Force est de constater que les femmes ont de l’intérêt à travailler et c’est ce qui m’amène au sujet de ma chronique : l’entrepreneuriat féminin. J’en conviens qu’il existe plusieurs catégories d’emplois, pour tous les goûts et besoins. Regardons autour de soi pour constater ce que les gens [femmes] font : vendeuses, caissières, architectes, avocates, professeures, secrétaires… On pourrait en énumérer des centaines. Il y a aussi ces femmes qui se démarquent de plus en plus par leurs ambitions entrepreneuriales. Une étude de 2012 révélait une hausse du pourcentage de femmes québécoises propriétaires d’un commerce, passant de 5.5% en 2009 à 9.4% en 2012. ² 

Une autre étude de 2016 relatait l’intention d’entreprendre des femmes, soit 16.9%. ³ Drôle est de constater que je fais moi-même partie de cette dernière statistique, ayant un rêve [fou] d’ouvrir un café. Les femmes ont le potentiel d’entreprendre, cela va de soi ! J’en viens à définir le terme « entrepreneuriat féminin », pour ceux et celles qui seraient moins familier avec ce concept, c’est la création et le développement d’entreprises par des femmes. Aussi simple que ça !

Voilà maintenant le moment VERT de ma chronique. Ce dernier sera différent, cette fois-ci, puisque j’ai la chance de le dédier à une invitée spéciale. Comme vous le savez, toutes les chroniques que je publie sur ce blogue, je les anime à la radio d’abord, sur les ondes de CJMD 96.9 FM. J’ai donc eu l’honneur de recevoir, en studio, July Pontbriand, une femme que j’ai rencontrée l’an dernier, lors d'un événement pour lequel nous collaborions toutes les deux. C’est elle, entre autres, qui m’a inspiré le sujet de cette chronique. Si elle en fait partie, c’est qu’elle connait bien le monde de l’entrepreneuriat féminin, y baignant elle-même officiellement depuis 2015. Graduée à l'école du show business en 2014 en organisation d'événements culturels et corporatifs, July réalisa quelques contrats en tournage télé et musical tout en travaillant avec la relève de l'humour dans les bars. En 2006, elle quitta Montréal pour s'établir à Québec, où elle dénicha un emploi de responsable en pharmacie. À ce moment, son désir d'entreprendre était déjà bien présent. Elle fit une tentative de démarrage d'entreprise en événementiel, qui échoua. S'en suivit un retour à l'école en éducation spécialisée. En 2014, un grave accident de voiture changea sa vision de la vie. C'est ensuite qu'elle décida de sortir de sa zone de confort et de se lancer dans la vente de produits érotiques pour, en 2015, en venir à créer sa propre entreprise : Les soirées Cocktail et talons hauts. Un retour à la source : l'organisation d'événements !

L'entrevue que July Pontbriand m'a accordée nous a permis de discuter de l'entrepreneuriat féminin plus en détails (définition, hommes versus femmes,  ressources existantes, compétences requises) puis de son "bébé", sa création : Les soirées Cocktail et talons hauts.

Pour écouter l'entrevue, cliquez ICI !
Dans le cadre de l'émission Code F 3.0 sur les ondes de CJMD 96.9