4 février 2017

Ces femmes entrepreneures

Il faut se le dire, depuis plus d’une soixantaine d’années, l’implication des femmes sur le marché du travail a considérablement changé. Bien qu’il fut un temps où elles entretenaient la maisonnée tout en prenant soin de leur douzaine d’enfants, maintenant, les femmes sont de plus en plus actives et passionnées. Je me suis intéressée à cette évolution et je vous la présente brièvement sous forme de statistiques. D’abord, au début des années 1950, 25% des femmes âgées de 25 à 54 ans possédaient un emploi ou s’en cherchaient un. Puis, grâce, principalement, à l’évolution des normes sociales, à l’apparition de nouvelles technologies réduisant le temps accordé aux tâches ménagères, à la réduction de la taille des familles et à la croissance du nombre d’emplois offert, les femmes ont pu s’insérer plus facilement sur le marché. C’est ainsi qu’en 1990 75% d’entre elles travaillaient. Finalement, en 2014, le taux d’activité des femmes atteignait 82%. ¹  

Force est de constater que les femmes ont de l’intérêt à travailler et c’est ce qui m’amène au sujet de ma chronique : l’entrepreneuriat féminin. J’en conviens qu’il existe plusieurs catégories d’emplois, pour tous les goûts et besoins. Regardons autour de soi pour constater ce que les gens [femmes] font : vendeuses, caissières, architectes, avocates, professeures, secrétaires… On pourrait en énumérer des centaines. Il y a aussi ces femmes qui se démarquent de plus en plus par leurs ambitions entrepreneuriales. Une étude de 2012 révélait une hausse du pourcentage de femmes québécoises propriétaires d’un commerce, passant de 5.5% en 2009 à 9.4% en 2012. ² 

Une autre étude de 2016 relatait l’intention d’entreprendre des femmes, soit 16.9%. ³ Drôle est de constater que je fais moi-même partie de cette dernière statistique, ayant un rêve [fou] d’ouvrir un café. Les femmes ont le potentiel d’entreprendre, cela va de soi ! J’en viens à définir le terme « entrepreneuriat féminin », pour ceux et celles qui seraient moins familier avec ce concept, c’est la création et le développement d’entreprises par des femmes. Aussi simple que ça !

Voilà maintenant le moment VERT de ma chronique. Ce dernier sera différent, cette fois-ci, puisque j’ai la chance de le dédier à une invitée spéciale. Comme vous le savez, toutes les chroniques que je publie sur ce blogue, je les anime à la radio d’abord, sur les ondes de CJMD 96.9 FM. J’ai donc eu l’honneur de recevoir, en studio, July Pontbriand, une femme que j’ai rencontrée l’an dernier, lors d'un événement pour lequel nous collaborions toutes les deux. C’est elle, entre autres, qui m’a inspiré le sujet de cette chronique. Si elle en fait partie, c’est qu’elle connait bien le monde de l’entrepreneuriat féminin, y baignant elle-même officiellement depuis 2015. Graduée à l'école du show business en 2014 en organisation d'événements culturels et corporatifs, July réalisa quelques contrats en tournage télé et musical tout en travaillant avec la relève de l'humour dans les bars. En 2006, elle quitta Montréal pour s'établir à Québec, où elle dénicha un emploi de responsable en pharmacie. À ce moment, son désir d'entreprendre était déjà bien présent. Elle fit une tentative de démarrage d'entreprise en événementiel, qui échoua. S'en suivit un retour à l'école en éducation spécialisée. En 2014, un grave accident de voiture changea sa vision de la vie. C'est ensuite qu'elle décida de sortir de sa zone de confort et de se lancer dans la vente de produits érotiques pour, en 2015, en venir à créer sa propre entreprise : Les soirées Cocktail et talons hauts. Un retour à la source : l'organisation d'événements !

L'entrevue que July Pontbriand m'a accordée nous a permis de discuter de l'entrepreneuriat féminin plus en détails (définition, hommes versus femmes,  ressources existantes, compétences requises) puis de son "bébé", sa création : Les soirées Cocktail et talons hauts.

Pour écouter l'entrevue, cliquez ICI !
Dans le cadre de l'émission Code F 3.0 sur les ondes de CJMD 96.9

Aucun commentaire:

Publier un commentaire